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Lieux d’exposition : reconversion, réhabilitation

Des espaces en friche, des lieux industriels, des lieux de culte inutilisés, des lieux réhabilités en lieux dédiés à l’expérimentation et à la création culturelle.

Reconvertir « La reconversion est une rénovation avec un changement de programme, comprenant une réaffectation, une redistribution ou une requalification des espaces. Le monument est en quelque sorte recyclé dans la société, réutilisé, réemployé. […] Le recensement montre que tous les types de bâtiments sont susceptibles de subir une réaffectation. » Dominique Rouillard, Architectures contemporaines et monuments historiques, Éditions du Moniteur, 2006.

Exemples :

  

Le Palais de Tokyo à Paris http://www.palaisdetokyo.com/

Le palais de Tokyo est l’un des trois édifices permanents édifiés pour l’Exposition internationale de 1937. Le palais de Tokyo, dont le nom originel est palais des Musées d’art moderne, désigne un bâtiment consacré à l’art moderne et contemporain. Il est situé dans le 16e arrondissement de Paris. Composé de deux ailes, le palais abrite dans l’aile Ouest un centre d’art contemporain, le Palais de Tokyo, tandis que l’aile Est, propriété de la Ville de Paris, abrite le musée d’Art moderne de Paris.

Le bâtiment est nommé palais de Tokyo, du nom du quai de Tokio (actuelle avenue de New-York) en bordure de Seine, sur lequel donne sa façade sud.

La surface d’exposition est l’une des plus grandes pour l’art contemporain sur la scène internationale. Il s’agit d’un lieu interdisciplinaire consacré à la création contemporaine sous toutes ses formes : peinture, sculpture, design, mode, vidéo, cinéma, littérature, danse…

En 1999, Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication, décide de rouvrir partiellement l’aile ouest du bâtiment en y implantant un centre d’art contemporain, avec un accent mis sur la scène émergente, notamment française et européenne.

Le Palais de Tokyo – Site de création contemporaine ouvre en 2002, dans des espaces réaménagés par les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, portés en 2012 à 22 000 m2.

Quelques photographies du lieu, à l’occasion de l’exposition « Carte blanche à Anne Imhof, Natures Mortes » :


La synagogue de Delme https://cac-synagoguedelme.org

Le dernier office a lieu à Delme en 1978 et la synagogue est définitivement fermée au culte en 1981, faute d’un nombre suffisamment élevé de pratiquants. La guerre et l’exode rural ont eu raison de la vie cultuelle des lieux.
En 1992, la commune de Delme contracte un bail de 99 ans auprès du Consistoire israélite de Moselle qui reste propriétaire des lieux.Dans le cadre d’une politique volontariste en matière d’enseignement et de culture, l’équipe municipale, sur les conseils de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Lorraine (DRAC), décide d’attribuer un nouvel usage à cette architecture et transforme la synagogue en lieu d’exposition, dont la programmation est mise en oeuvre par une association.En 2019, le centre d’art obtient le label « centre d’art contemporain d’intérêt national » par le ministère de la Culture.

L’église des Trinitaires à Metz (en face du FRAC Lorraine, dans la rue au dessus du Musée de la Cour d’Or)

L’église des Trinitaires, édifiée au XVIIIe siècle, désaffectée à la Révolution, puis offerte au culte protestant est désormais un lieu événementiel.Sa façade marque par sa simplicité et par son dépouillement. Cette impression est accentuée par l’absence totale de mobilier religieux à l’intérieur de l’édifice, depuis qu’elle a été réutilisée à des usages non religieux.Exemple d’exposition : Anish Kapoor, Sans titre, 2008 Constellation (en attendant l’ouverture du Centre Pompidou Metz en 2010).

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