PROGRAMME : COLLABORATION ET CO-CRÉATION ENTRE ARTISTES : DUO, GROUPES, COLLECTIFS EN ARTS PLASTIQUES DU DÉBUT DES ANNÉES 1960 À NOS JOURS.
savoir expliquer ce qu’est le mouvement artistique nommé Fluxus
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{slider title= »Fiche résumée à apprendre » open= »false »}
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{slider title= »Lire le déroulé plus complet sur ce qu’était et est encore Fluxus » open= »false »}
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{slider title= » John Cage, Piano Préparé, 1937 » open= »false »}
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{slider title= » John Cage, 4’33, 1952 » open= »false »}
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{slider title= » Festival de Wiesbaden en 1962 » open= »false »}
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{slider title= » Robert Filliou, L’esclave » open= »false »}
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Bien fait. Mal fait. Pas fait. Autodidacte dans le domaine des arts, Robert FILLIOU dépasse le champ spécifique de la création artistique ; son esthétique s’inscrit dans un processus de renouvellement des valeurs appliqué à tous les secteurs d’activité.
Dossier du Centre Pompidou Paris sur cet artiste http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-Filliou/index.html
Oeuvre de Robert Filliou La Joconde est dans les escaliers présentée à l’exposition Chefs-d’oeuvre ? au Centre Pompidou Metz
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« Chaque tableau que je colle, c’est le reflet d’un nombre incroyable d’actions et de réactions voulues, irréfléchies ou hasardeuses. » Daniel Spoerri
Le repas hongrois (Tableaux-pièges, Le restaurant de la galerie J. Paris) mars 1963
Vaisselle, bouteilles, restes de repas, nappe, objets divers fixés sur deux plateaux de tables collés. Métal, verre, porcelaine, tissu sur aggloméré peint 103 x 205 x 33 cm
Galerie J. 8, rue Montfaucon, Paris VI. A l’occasion de l’exposition de Daniel Spoerri « 723 ustensiles de cuisine » où s’est déroulé un Service Restaurant du 02 au 13 mars 1963. A l’issue de l’exposition, chaque table ayant servi aux repas est devenue un tableau-piège. Les restes du repas ont été fixé sur les tables, puis fixés au mur de la Galerie.
Oeuvre collaborative // Oeil cacodylate de Francis Picabia, 1921
L’exposition « 723 ustensiles de cuisine », organisée Galerie J. à Paris du 2 au 13 mars 1963, offre pour la première fois à Daniel Spoerri l’occasion de lier ses « tableaux-pièges » au fonctionnement d’un véritable restaurant, qu’il anime durant une semaine. Organisant des repas à thèmes (menus serbe, hongrois, suisse…) servis par des critiques d’art (Jouffroy, Ragon, Restany, etc.), Spoerri va transformer les tables abandonnées par les convives en « tableaux-pièges », fixant lui-même les reliefs de ces repas sur les tables pour les exposer – une fois redressées – aux murs du restaurant. Cette première opération de métamorphose d’un acte de « restauration » en œuvre d’art sera suivie par beaucoup d’autres (à New York en 1964, à Zurich en 1965, à Düsseldorf à partir de 1968, à Milan en 1975…). Spoerri fixe ainsi l’écoulement du temps et donne un statut d’éternité à la banalité d’une situation éphémère. Cette « mise en observation » des activités nutritionnelles s’illustrera à de nombreuses reprises : « Eat Art Gallery » à Düsseldorf (à partir de 1970), où artistes amis seront invités à réaliser des œuvres comestibles) ; organisation de repas commémoratifs (« La Dernière Cène, Banquet funèbre du Nouveau Réalisme » à Milan en 1970) ou encore rédaction par l’artiste de livres de cuisine. Par-delà le caractère festif de ces activités, qui rapproche Spoerri du mouvement Fluxus, le questionnement de ces pratiques humaines permet à l’artiste de dépasser l’esthétique de l’objet usagé pour atteindre une réflexion anthropologique. Devenues readymades, ces « natures mortes réelles » interrogent la fragilité de la frontière qui sépare l’art de la vie.
{slider title= » Ben et ses performances Fluxus » open= »false »}
http://www.ben-vautier.com/50performanceben.pdf
http://performance-art.fr/fr/performance/regardez-moi-cela-suffit
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– Savoir décrire et analyser les performances de Gilbert et George
Revoir les vidéos des performances sur http://www.profartspla.info/index.php/cours-2/terminale/l-arts/832-controle-tl-2-fluxus-performance-et-marcel-duchamp
- The Singing Sculpture, 1969/1991
- Warp Dance (Distorsion danse) publiée sur Facebook en 2018 et lien avec Bend It
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{slider title= » Performance : définition » open= »false »}
Dossier de ressource du Centre Pompidou Paris : http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-Performance/index.html
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{slider title= » L’art de la performances par Gilbert et George « open= »false »}
Gilbert Prousch (né en 1942 en Italie) et George Passmore (né en 1943 dans le Devon), se rencontrent le 25 septembre 1967 à la St. Martin’s School of Art de Londres. Gilbert a commencé ses études d’art en Autriche et Allemagne, George en Angleterre.
Leur rencontre à Londres, dans le cours de sculpture d’Anthony Caro (artiste sculpteur minimaliste), est un véritable coup de foudre et ils vont fusionner dès cette époque en un être unique et signer leurs oeuvres de leurs seuls prénoms.
Ils inventent et exposent tout d’abord des sculptures portables et ils se prennent en photographie avec elles, les tenant à la main. Ils les abandonnent ensuite pour poser seuls. Face à l’enseignement formaliste dispensé, ils affirment au contraire la place de l’humain et prennent leurs propres corps comme matériaux.
Dès 1967-1969, ils vont être au centre de leurs propres créations et exposer leurs corps dans la rue puis dans les musées pendant des heures (projets au fusain), vêtus d’un costume serré d’homme d’affaires ou « de banquier » des années 1950 (avec cravate et stylo Parker dans la pochette), immobiles ou se mouvant comme des automates à l’instar de sculptures vivantes, le visage recouvert de poudre de bronze, d’or ou d’argent, ou bien accomplissant des gestes du quotidien dans la répétition, tels que chanter, marcher, lire ou boire. En 1969, ils se heurtent au refus de la Tate Gallery d’y créer une crèche où ils joueraient Joseph et Marie entourés d’animaux vivants.
« Avoir toujours la mise élégante et soignée, être détendu, amical, poli et parfaitement maître de soi ».
Cette performance (ou happening, c’est-à-dire œuvre réalisée par les artistes dans un temps et un espace donné de façon éphémère) a été conçue dans l’idée du couple d’être « sculpture vivante » et de créer de l’art pour tous.
Les deux artistes s’étaient vêtus de costumes, la peau recouverte de peinture métallique dorée, placés sur une table et mimaient une chanson de Flanagan and Allen « Underneath the arches », alors qu’un magnétophone est placé en dessous. Ils se placent donc telles des statues, sur un socle mais de façon à rendre cette sculpture vivante par leurs mouvements et le son émis. Or cette chanson n’est qu’un play back dont le spectateur n’est pas dupe puisqu’il voit clairement le magnétophone (pourtant ce n’est pas l’interprète original de la chanson). Les gestes des artistes sont saccadés, comme s’ils étaient des automates.
Gilbert et George veulent donc nous mettre face à une ambigüité :
-
les sons produits dont l’origine est inconnue
-
la limite mince (en apparence) entre homme et machine, la dénonciation de la mécanisation de la société du spectacle
-
l’art et la vie sont liés, à la limite de la confusion, faisant de la vie des artistes une œuvre et inversement
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– Savoir expliquer pourquoi Marcel Duchamp est reconnu comme le précurseur de l’art de la performance et de l’art conceptuel (lien avec Sol LeWitt par exemple).
Voir documents en bas de cet article http://www.profartspla.info/index.php/cours-2/terminale/l-arts/828-au-temps-des-avant-gardes-la-creation-une-affaire-commune
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Le travail artistique de Marcel Duchamp s’oriente très vite vers un travail intellectuel et surtout une conceptualisation de l’œuvre d’art.
Pour parvenir à tout cela, Duchamp utilise, réinterroge et détourne la tradition esthétique de l’art. Après Duchamp, la réflexion esthétique et artistique ne sera plus jamais la même.
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