Citations

"Je crois que la peinture est l'un des rares instruments qui permettent de conserver notre mémoire. J'ai pour conception de l'art qu'il soit une sorte de système de mémoire".  Dictionnaire des artistes contemporain, Pascale Le Thorel-Daviot, Larousse. 2004, page 13.

"L'image dans mon travail existe en tant que possibilité dans le cadre de son devenir plutôt que comme reflet statique et pétrifié de la réalité".  Dictionnaire des artistes contemporain, Pascale Le Thorel-Daviot, Larousse. 2004, page 14

"Tout ce que j'ai fait, c'est de mettre la Colonne sans fin de Brancusi par terre plutôt que la dresser vers le ciel. la plus grande partie de la sculpture est priapique, l'organe masculin en l'air. Dans mon travail, Priape est par terre". Dictionnaire des artistes contemporain, Pascale Le Thorel-Daviot, Larousse. 2004, page 16.

Priape (mythologie grecque), Dieu des Jardins, des Vignes, de la Navigation, de la Vigueur génératrice, était fils de Dionysos et d'Aphrodite ou d'une nymphe. Il avait pour symboles le phallus souvent démesuré et le homard. Priape était si laid que sa mère l'abandonna à sa naissance et il fut élevé par des bergers.

"Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais n'oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir".

"J'affirme que l'expression des détritus, des objets, possède sa valeur en soi, directement, sans volonté d'agencement esthétique les oblitérant et les rendant pareils aux couleurs d'une palette". Dictionnaire des artistes contemporain, Pascale Le Thorel-Daviot, Larousse. 2004, page 20.

"La peinture est en quelque sorte littéraire ; et c'est dans ce sens que je travaille sur des thèmes. Il y a un début, une fin, des personnages et de l'ambiguïté propre aux romans. C'est donc un récit, comme si j'avais écrit une quinzaine de romans". Dictionnaire des artistes contemporain, Pascale Le Thorel-Daviot, Larousse. 2004, page 23.

"Je travaille sans jamais prendre de vacances. Il me semble fou de me réveiller un matin et de faire autre chose que de la peinture dans la mesure où l'on pourrait bien ne pas se réveiller le matin suivant". Dictionnaire des artistes contemporain, Pascale Le Thorel-Daviot, Larousse. 2004, page 25

"De Giotto jusqu'à aujourd'hui, il y a une seule école artistique et je ne pense pas que le touant le plus radical ait eu lieu en 1907 (cubisme). Ce qui s'est passé en France au siècle de David (XVIII ème siècle), quand les gens ont soudain commencé à inventer des langages indépendants pour inscrire ce qu'ils créaient, a constitué un changement au moins aussi radical. Géricault, Delacroix, Courbet, Ingres, Daumier ont donné naissance à des langages différents et inconnus". Dictionnaire des artistes contemporain, Pascale Le Thorel-Daviot, Larousse. 2004, page 24.

"Découvrir est la seule manière active de connaître. Corrélativement, faire découvrir est la seule manière d'enseigner".

"Savoir, c'est pouvoir".

Déclaration faite en quittant l'atelier de son maître, Auguste Rodin

"Il ne pousse rien à l'ombre des grands arbres !".

"Un bon tableau n'en finit pas de se donner". Recueil  Le Jour et La Nuit (1917 - 1952), Gallimard. 1991, cité dans le dossier pédagogique du Grand Palais Dossier_pedago_BRAQUE

"Ce n'est pas tout de faire voir, il faut encore faire toucher".". Recueil  Le Jour et La Nuit (1917 - 1952), Gallimard. 1991, cité dans le dossier pédagogique du Grand Palais Dossier_pedago_BRAQUE

"Peindre n'est pas dépeindre, comme écrire n'est pas décrire. La vraisemblance n'est que trop trompe-l'oeil". Recueil  Le Jour et La Nuit (1917 - 1952), Gallimard. 1991, cité dans le dossier pédagogique du Grand Palais Dossier_pedago_BRAQUE

"Celui qui regarde la toile refait le même chemin que l'artiste et comme c'est le chemin qui compte plus que la chose, on est plus intéressé par le parcours. Je mets des années pour terminer (mes toiles), je les regarde tous les jours... Je trouve qu'il faut travailler lentement". Recueil  Le Jour et La Nuit, (1917 - 1952), Gallimard. 1991, cité dans le dossier pédagogique du Grand Palais Dossier_pedago_BRAQUE

"L'art est fait pour troubler". Recueil  Le Jour et La Nuit (1917 - 1952), Gallimard. 1991, cité dans le dossier pédagogique du Grand Palais Dossier_pedago_BRAQUE

http://georgesbraque.fr

"Le talent sans travail n'est qu'une sale manie".

"Réussir, c'est aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme".

"L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite il enseigne".

"Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie".

"Enseigner n'est pas apprendre les règles d'hier mais préparer au monde de demain en rapides mutations".

"Se rappeler qu'un tableau, avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées". Revue  Art et Critique, 1890

http://www.musee-mauricedenis.fr/maurice-denis

"Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends".

"Un bon maître a ce souci constant : enseigner à se passer de lui".

"Le plus grand bien que nous puissions faire aux autres n'est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur".

"La photographie, c'est mieux qu'un dessin, mais il ne faut pas le dire".

"La personne que je deviens est alimentée par tous les apports de ceux qui m'entourent. Je suis le lien que je tisse avec les autres".

"On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est".

"Enseigner, c’est apprendre deux fois".

"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".

"La maison est une machine à habiter". Vers une architecture, 11ème édition, 1924, page 9

https://gallica.bnf.fr/versunearchitecture

"Qui donc a dit que le dessin est l’écriture de la forme ? La vérité est que l’art doit être l’écriture de la vie".

"La main n'est que le prolongement de la sensibilité et de l'intelligence. Plus elle est souple, plus elle est obéissante. Il ne faut pas que la servante devienne maîtresse". Ecrits et propos sur l'art, 1972, Série Jazz

"J'avais déjà remarqué que dans les travaux des orientaux, le dessin des vides laissés autour des feuilles comptait autant que le dessin des feuilles lui-même". Lettre à André Rouveyere, 1942 dans De la métaphysique au physique : pour une histoire contemporaine de l'art, hommage à Fanette Roche, articles réunis par Mady Ménier, par Publications de la Sorbonne, 1995, page 78

"Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière".

"Savoir par cœur n’est pas savoir. C’est tenir ce qu’on a donné en garde à sa mémoire".

"Éduquer, ce n’est pas remplir des vases mais c’est allumer des feux".

"Être artiste, c’est une affaire de vocation et de discipline, une discipline de fer. Être artiste, c’est du travail, du travail, du travail et encore du travail".

"Je ne crois pas au génie, seulement au dur travail".

"En art, vous copiez, vous copiez et un jour vous ratez votre copie et vous faites une oeuvre originale".

"Un tableau est une somme d'additions. Chez moi, un tableau est une somme de destructions".

"Je veux faire du réel plus vrai que le réel" cité dans le dossier pédagogique du Grand Palais Dossier_pedago_BRAQUE

"L'inspiration existe, mais il faut qu'elle te trouve au travail".

"Un homme sans culture, c’est comme un zèbre sans rayures".

"Ce dessin m'a pris cinq minutes, mais j'ai mis soixante ans pour y arriver".

"Les ordinateurs facilitent beaucoup de choses, mais la majeure partie de ces choses qu'ils rendent plus faciles ne nécessitait pas d'être faite".

"Et si l'on peut te prendre ce que tu possèdes, qui peut te prendre ce que tu donnes ?"

"Le véritable enseignement n'est point de te parler mais de te conduire".

"Si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis".

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles".

"Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors".

"Les grandes œuvres d’art ne sont grandes que parce qu’elles sont accessibles et compréhensibles à tous".

"L'art est une science et non une fantaisie. Grâce à des opérations mathématiques, les chiffres ou les nombres sont des produits du cerveau comme les arts, les sciences et la philosophie". L'art et son avenir, 1924

"M. Braque (...) réduit tout, sites et figures et maisons à des schémas géométriques, à des cubes, c'est un cubiste". Article du journal Gil Blas, 14 novembre 1908, cité dans le dossier pédagogique du Grand Palais Dossier_pedago_BRAQUE

L'exposition chez le galeriste Kahnweiler marque les débuts officiels du cubisme.

"C’est Donatello parmi les fauves".

18 octobre 1905 : Emile Loubet, président de la République, refuse d’inaugurer le troisième salon d’automne qui s’ouvre au Grand Palais. La cause : la salle VII, qui réunit les toiles de Camoin, Derain, Manguin, Marquet, Matisse et Vlaminck, est jugée inacceptable par l’ensemble des critiques. On parle de « bariolages informes », de « brosses en délire », « de mélange de cire à bouteille et de plumes de perroquet ».  Un buste placé au centre de la pièce fait alors écrire à Louis Vauxcelles : « C’est Donatello parmi les fauves ». La formule plaît tellement que la salle est bientôt rebaptisée « la cage aux fauves ». Par extension, les artistes y ayant exposé sont assimilés à cette expression et leur peinture est qualifiée de « fauviste ».

"Si tu regardes des murs barbouillés de taches, ou faits de pierres d'espèces différentes, et qu'il te faille imaginer quelque scène, tu y verras des paysages variés, des montagnes, fleuves, rochers, arbres, plaines, grandes vallées et diverses groupes de collines. Tu y découvriras aussi des combats et figures d'un mouvement rapide, d'étranges airs de visages, et des costumes exotiques, et une infinité de choses que tu pourras ramener à des formes distinctes et bien conçues. Il en est de ces murs et mélanges de pierres différentes, comme du son des cloches, dont chaque coup t'évoque le nom ou le vocable que tu imagines". Carnets Tome II, Gallimard, 1987, p. 274. Codex numérisé https://www.vam.ac.uk/articles/explore-leonardo-da-vinci-codex-forster-i#?c=&m=&s=&cv=&xywh=-867%2C-111%2C3209%2C2211

Télécharger le manuscrit de Léonard de Vinci

"Labor omnia vincit improbus. Le travail opiniâtre vient à bout de tout".

Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées. “all department stores will become museums, and all museums will become department stores” Twitchell (2004), Branded Nation, New York : Simon & Schuster, p. 227