Théorie du behaviorisme

Le behaviorisme est une théorie d’apprentissage, reposant sur l’acquisition de savoirs, renforçant des comportements via des stimulis positifs (récompenses) ou négatifs (punitions) qui vont conditionner l’apprenant à donner de bonnes réponses. Les origines de cette théorie remontent au physiologiste Ivan Pavlov (1926), et à son expérimentation sur un chien. Burrhus Frederic Skinner critique les enseignements fondés sur des renforcements négatifs, qu’il considère néfastes pour apprendre. Le processus de conditionnement est basé sur la répétition, avec des paliers de difficultés.

Roland Barthes

Le premier à s’être intéresse au rapport entre le texte et l’image est un sémiologue français et
critique littéraire, Roland Barthes. Dans son article intitulé « Rhétorique de l’image » paru en 1964
et publié dans la revue Communications, il étudie cette relation dans le cas spécifique de la
publicité. Ces recherches vont constituer le point de départ de toutes les
autres études portant sur le rapport texte et image et qui vont s’étendre à d’autres domaines.

Roland Barthes a défini plusieurs relations entre texte et image publicitaire ainsi que deux fonctions. La première fonction, appelée fonction d’ancrage consiste à dire que « toute image est polysémique » et qu’elle implique « une chaîne flottante » de signifiés sous-jacente au signifiant et que le récepteur du message publicitaire peut décider de capter certains de ces signifiés, ou au contraire, les ignorer. Il parle aussi d’une fonction relais et précise qu’elle est moins présente dans l’image fixe que dans le cinéma ou le dialogue car dans ces situations, la parole « fait avancer l’action en disposant dans la suite des messages, des sens qui ne se trouvent pas dans l’image ». Pour Roland Barthes, dans le cadre de la publicité, le texte et l’image sont nécessairement dans une relation de « complémentarité ».

Objectifs et attendus pour l’évaluation

L’objectif visé est d’apprécier l’aptitude du candidat à :

  • interpréter (expliciter) un visuel de son choix (sous forme de schéma ou rédiger)
  • construire une argumentation convaincante sur les relations textes / images
  • analyser de façon précise les détails d’une communication donnée 
  • transposer les éléments relevés dans un autre exemple de communication visuelle

Pour proposer une « argumentation convaincante », pour « analyser de façon précise », pour « justifier avec rigueur et précision », il est nécessaire :

  • d’avoir des connaissances précises sur les cultures de la communication : enjeux historiques, sociologiques (Roland Barthes : qui est-ce ? pourquoi est-il important en culture de la communication ? ; Fonction ancrage et relais à reprendre), d’une communication médiatique ; connaissances des campagnes de communication menées par différents types d’annonceurs (exemples dans le document donné, cherchez d’autres campagnes de communication) / 4 points
  • d’avoir des connaissances précises sur les cultures des annonceurs et des cibles : références et codes culturels (lesquels ?) ; images de l’annonceur (composition, analyse plastique, schéma ; différents niveaux de lecture) / 4 points
  • d’avoir des connaissances en culture générale (historique, artistique, politique, …) afin de repérer et d’expliciter les références, citations, clin d’oeil, … / 4 points
  • de maîtriser les stratégies du texte, de l’image, de l’interactivité : procédés employés ; règles de création en fonction des types de messages (incitatif / informatif ; Relation texte-image : complémentaires, sensitives, cognitives, redondantes) / 4 points
  • de maîtriser la langue écrite pour au moins une partie : précision, finesse et rigueur de l’expression ; justesse de la syntaxe, de l’orthographe, de la grammaire, organisation de l’écrit et de la pensée (introduction, plan, conclusion) / 4 points