L’Hyperréalisme se situe au-delà des capacités visuelles de l’oeil et, pour cela, recourt à la photographie. D’où son autre nom de photoréalisme, plus couramment utilisé outre-Atlantique. Il nous propose une vision photographique du réel. Ainsi, lorsque Robert Bechtle peint un portrait de famille devant une voiture de la fin des années 1950, il se préoccupe moins de l’évocation nostalgique d’un certain mode de vie banlieusard que de restituer l’effet d’aplatissement de l’espace produit par l’appareil photo. Pour les peintres hyperréalistes, le sujet n’est jamais qu’un prétexte. Ce qui les intéresse vraiment, c’est l’aspect photographique de la chose représentée. Ils peignent d’après des photographies projetées directement sur la toile. Pourtant chacun adopte un registre iconographique précis. Richard Estes se spécialise dans les reflets des vitrines. Audrey Flack photographie des natures mortes symboliques observées par en dessous. Le regard reste une objectivité glacée.
Voir le cours sur Duane Hanson sur ce site : http://www.profartspla.site/index.php/cours-2/college/niveau-3/86-art-et-societe-de-consommation-duane-hanson
Voir des extraits d’un ouvrage sur l’Hyperréalisme :
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