qui s’oppose à la matérialité, qui n’est pas formé de matière, qu’on ne peut ni prendre ni toucher, ou qui ne concerne pas les sens.
Yves Klein est surnommé le « peintre de l’immatériel » car il a cherché toute sa courte vie à rendre visible l’immatérialité du monde, par son bleu unique IKB, par le vide, par la couleur doré, couleur du divin dans les icônes et enluminures médiévales.
Il inaugure une exposition intitulée « Vide » ou plus exactement « La spécialisation de la sensibilité à l’état matière première en sensibilité picturale stabilisée – exposition du Vide », 28 avril-12 mai 1958, Galerie Iris Clert, 3, rue des Beaux-Arts, Paris, France
Écrits sur la « sensibilité picturale immatérielle »
Effets lumineux, brouillard, fumée, sons, circulation d’air, vents, odeurs, projections numériques, flammes cf Yves Klein, reflets dans des miroirs cf Yayoi Kusama, reflets dans de l’eau cf Narcisse, des ombres cf Dibutades sont autant de constituants immatériels que les artistes ont su utiliser.
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