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Niche

En architecture, la niche est parfois encadrée de colonnes ou de pilastres. C’est un enfoncement pratiqué dans l’épaisseur d’une paroi pour abriter un objet. Pratiquée à l’extérieur (en façade ou en encoignure) ou à l’intérieur d’un bâtiment, son fond peut être plat ou semi-circulaire (en cul-de-four). Dans l’art religieux, la niche est souvent destinée à recevoir une statue de saint(e) — auquel cas on parle de « niche votive » —, tandis que dans l’art funéraire, elle sert à abriter une urne cinéraire.

Exemples en image :

Niches de la façade de l’église d’Orsanmichele à Florence (Italie).
Architecture romane : voûte en demi-coupole ou « en cul de four ».
 La Salle des Hocquetons au château de Versailles
Turbat Khaʾirbak, façade ouest du mausolée avec niches aveugles (à fond plat) avec double arc à trois passes, Alep, Syrie

Niches de présentation dans les espaces muséaux :

Dans un espace muséal, la niche (ouverte, non vitrée, à ne pas confondre avec la vitrine encastrée) permet de présenter des oeuvres dans un espace protecteur, en retrait du mur ou de la cimaise (à l’opposé des vitrines ou étagères en saillie), notamment dans un axe de passage. L’espace ainsi recentré sur l’oeuvre, créant comme une alcôve, renforce la relation intimiste entre l’oeuvre et le spectateur.

Exemple : salle de la vie quotidienne romaine au Musée de la Cour d’Or à Metz

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