Au Moyen Âge, les procédés de fabrication du verre ne permettaient pas d’obtenir des panneaux de grande taille. Pour vitrer les fenêtres, les verriers utilisaient donc des morceaux de verre sertis dans un réseau de plomb.
Voir le cours sur le vitrail sur le site Éducation & Numérique :
La réalisation se fait en plusieurs étapes :
• Le dessin : les premières maquettes du vitrail sont réalisées à l’échelle 1/10e. Une fois la maquette choisie, le dessin est réalisé à l’échelle 1.
• Le report : le tracé est reporté à l’aide de papier carbone sur un papier épais, dans lequel les pièces sont découpées. Chaque morceau de papier est conservé et servira de calibre pour la découpe des morceaux de verre correspondants.
• La découpe du verre se fait à l’aide d’un coupe-verre (une mollette en carbure de tungstène remplace aujourd’hui les pointes de diamant utilisées par les premiers verriers)
• La peinture : si le projet de vitrail prévoit que le verre soit peint, les pièces doivent être cuites dans un four à 650°C avant le montage en plomb.
• Le sertissage se fait sur une table de montage grâce à des baguettes de plomb (autrefois celles-ci ne dépassaient pas les 20cm ce qui limitait obligatoirement la taille des morceaux de verre à utiliser). Lorsque le panneau est entièrement serti, une soudure à l’étain est effectuée à chaque intersection de plomb. Le panneau est alors retourné puis également soudé de l’autre coté. (Voir aussi le mot cerne).
• Le masticage : c’est la dernière étape. Il est effectué sur la face extérieure pour rigidifier le vitrail et en assurer l’étanchéité.
Vidéo explicative :