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Sculpture

La sculpture (du latin sculptura, de sculpere, tailler, graver) est l’art de produire, des volumes en 3 dimensions et des reliefs, soit en taillant au moyen du ciseau la matière dure, telle que le bois, l’os, l’ivoire, l’ambre, le fer, toutes les pierres (marbre), soit en façonnant (modeler) une pâte molle (argile), soit en coulant (mouler ou fondre) des matières comme le plâtre, le bronze, la cire dans des moules ciselés ou modelés d’avance. 

Voir aussi à assemblage, modelage, moulage, taille directe, bas-relief, haut-relief et ronde-bosse, pratiques tridimensionnelles

Voir une méthode pour analyser une sculpture

Voir le document sur le lexique des pratiques en arts plastiques sur Eduscol

Voir l’analyse en animation du Musée du Louvre (en attente de publication)

La sculpture peut prendre forme par retrait de la matière d’un bloc de bois, marbre, grès, etc ou par ajout (modeler de l’argile mais aussi du plâtre frais, de la cire, du papier d’aluminium, du papier, etc.).

Dès le début du XXe siècle, de nouvelles pratiques apparaissent tel l’assemblage, mise en relation de matières, matériaux et objets variés.

La comparaison faite par Ernst Gombrich (Histoire de l’art, Phaidon, 2001) de sculptures égyptiennes, statiques avec le Discobole du sculpteur athénien Myron dont le corps se déploie « dans un extraordinaire effet de mouvement » permet de souligner cette relation de la sculpture à l’espace. Dans la sculpture du XXe siècle, les figures du sculpteur Henri Moore sont des blocs percés où le vide est aussi important que la matière.

L’artiste investissant l’argile, commence par travailler à plat, en bas-relief ou en gravant timidement des traits dans la matière. Il s’agit de l’engager à prendre de la hauteur, du volume, afin de lui permettre d’engager des choix en relation à son projet. Ce faisant, il se confronte à des questions d’équilibre et de déséquilibre, de résistance des matériaux. Lorsque l’artiste est amené à travailler la représentation en relation à la sculpture ou modelage, l’attention portée sur l’écart dans le domaine du dessin est à transférer. Dans le cas de l’assemblage, ces mêmes recherches sont à explorer. Les artistes sont amenés, parfois, à s’emparer de gestes du quotidien (nouer, coller, tresser, lier etc.) pour assembler des matériaux dans de petites fabrications. La diversité des matériaux permet, comme dans le domaine du collage, de se poser des questions sur les matières, les couleurs, en travaillant par association (homogénéité) ou opposition (hétérogénéité).

Le spectateur, confronté à une sculpture, peut en faire le tour (ronde-bosse) ou être restreint à un point de vue (bas et haut reliefs), il peut également être pris à parti : pénétrer dans certaines œuvres, dont les Pénétrables de Jésus-Rafael Soto, ou encore entrer en relation avec celles-ci, telles les sculptures en mouvement de Jean Tinguely.

Vidéos explicatives :

Emission C’est pas sorcier : partie 1

Emission C’est pas sorcier : partie 2

Emission C’est pas sorcier : partie 3

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