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Cabinet de curiosités :

Cabinet dans les musées :

Salle dédiée à l’exposition des oeuvres sur papier (dessins, pastels, fusains, sanguines, collages, photographies, négatifs, livres, carnets, ) ou très fragile dans un musée.

Cabinets permanents dédiés aux oeuvres MNR

Au Louvre, à Paris, deux cabinets sont réservés aux oeuvres spoliées par les nazis et récupérées entrant ainsi dans les Musées Nationaux Récupération (MNR).

https://www.culture.gouv.fr/actualites/Louvre-un-espace-permanent-dedie-aux-aeuvres-issues-de-la-recuperation-artistique

Cabinet d’art graphique

Au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, sur deux niveaux, les salles du Cabinet d’Arts Graphiques et Photographiques proposent une présentation plus intime des collections issues de ces départements. De Max Klinger à Marlène Dumas, de Charles David Winter à Georges Rousse, ces collections font l’objet d’une rotation tous les trois mois environ (car trop fragiles pour une exposition permanente).

Cabinet de la photographie

Comme les oeuvres sur papier, les photographies réclament des conditions de conservation qui varient selon les supports, mais toutes demandent une atmosphère plutôt sèche sans variations trop
élevées (voir tableau ci-dessous). Une humidité élevée favorise l’hydrolyse des matériaux
organiques et le développement de moisissures. L’acétate de cellulose, par exemple,
s’hydrolyse en libérant de l’acide acétique (on parle de syndrome du vinaigre à cause de
l’odeur qui se dégage) et des plastifiants, ce qui provoque une rétraction du support et la
formation de plis sur la couche image. Ce processus a un effet catalytique car l’acide
libéré va initier la dégradation des objets dans le voisinage. Le confinement est un facteur
aggravant.
Sur les photographies gélatino-argentiques, l’humidité et les polluants provoquent la
migration de l’argent de la couche image qui se dépose en surface sous la forme d’un
voile métallique bleuté appelé « miroir d’argent ».
Une trop grande humidité (supérieure à 65 %) et un manque de ventilation favorisent
aussi le développement de moisissures, qui se nourrissent de la gélatine et détruisent
l’image. Insectes et rongeurs se nourrissent de la cellulose du papier, des colles et de la
gélatine. Les variations d’humidité ambiante font enfin jouer les matériaux, ce qui génère
des fragilisations, décollements et des craquelures.

Certains supports photographiques peuvent être conservés à température ambiante mais
pour d’autres, comme les supports couleur, les nitrates ou l’acétate de cellulose, seule
une conservation à basse température permet de ralentir le processus de dégradation et
d’assurer une conservation de très longue durée (plus de cent ans). Des études montrent
par exemple qu’une conservation à 20 °C et 50 % HR permet d’envisager une conservation
sur une centaine d’années des supports en acétate de cellulose, quand une conservation
à 7 °C permet de l’envisager sur 600 ans !

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