C’est la photographie à la chlorophylle ! ou du cyanotype avec les propriétés photosensibles de la chlorophylle et autres pigments naturels (comme le jus de betterave). Un art totalement écologique. Mais attention, les anthotypes ne se conservent qu’à l’abri de la lumière naturelle, car elle contient beaucoup d’ultraviolets. Ils supportent très bien la lumière des ampoules domestiques. On peut les conserver dans un album ou dans une pièce uniquement éclairée par une source de lumière artificielle.
Pour réaliser des anthotypes, il vous faut :
- des épinards ou de la salade ou rhubarbe
- un mortier ou un broyeur
- du rhodoïd imprimé de la photographie souhaitée en négatif
- du papier aquarelle
- un pinceau plat
- un vieux bas ou un filtre à café
- des pinces
- une planchette
- éventuellement une plaque de plexiglas ou de verre
Si vous ne voulez pas écraser les plantes pour extraire la chlorophylle, vous pouvez tout aussi bien utiliser directement les feuilles d’arbre comme papier photo, comme le fait l’artiste vietnamien Binh Danh. Il place des négatifs de photos anciennes sur des feuilles d’arbres avant de les laisser au soleil plusieurs jours, le soleil et la chlorophylle se chargent « d’imprimer » les images.
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