La présentation de l’œuvre.
Sollicitation du spectateur : stratégies et visées de l’artiste ou du commissaire d’exposition ou du diffuseur (éditeur, galeriste, etc.)
Autres axes pour lesquelles cette oeuvre peut-être citée en référence personnelle | Explications : |
Rapport au réel : vraisemblance | Décor, décorum, illusion de profondeur, mise en scène, espace de jeu(x), d’amusement, point(s) de vue, haut/bas, grand/petit, palais (= richesse, « bling-bling », lieu de réception), lien avec le passé antique (architecture), savoir-faire, trompe l’œil, figuratif et réaliste, histoire racontée en images sur les murs, foisonnement d’images (même au plafond ! ). La notion de ressemblance, de réalisme, de trompe l’œil, les systèmes de représentation illusionnistes de la profondeur : perspective(s), jeux sur les tailles, les échelles. |
Figuration et construction de l’image : espaces narratifs de la figuration et de l’image, temps et mouvement de l’image figurative. | La narration en images (raconte un récit) Allégorie, cadre, contraste, format, fresque, harmonie, homogénéité, illusionnisme spatial (= les procédés de la « Quadratura » : perspective linéaire / trompe-l’œil / raccourci / échelle / masquage ), point de vue, proportions, support, symétrie, temporalité(s), théâtralité… L’espace de l’œuvre, le temps dans l’œuvre (= immersion dynamique du spectateur dans un dispositif scénique et théâtralisé). Espace réel de l’architecture / espace fictif des images représentées… c’est-à-dire, en quelque sorte, la présentation de représentations ou, plus globalement, le vrai et le faux dans l’Art et leurs relations. Les relations peinture /architecture : opposition entre la rigueur et la sobriété de l’architecture et le foisonnement fantaisiste du décor peint (et sculpté), mais aussi osmose grâce au trompe l’œil Fractionnement et globalité : multiplicité des cadres, des séquences architecturales mais aussi homogénéité de l’ensemble (matériaux, palette colorée, programme iconographique) |
Diffusion et de réception | Visible sur place, oeuvre in situ même si le terme est anachronique L’implication du spectateur dans l’œuvre (parcours, jeu de regards..). L’importance de la prise en compte du lieu de présentation (villa palladienne). Les procédés de l’illusion de la profondeur et leur combinaison possible (perspective linéaire et atmosphérique, trompe-l’œil, raccourcis, jeu des proportions et des échelles). Le lieu de présentation des œuvres (pas seulement dans les musées), dans et pour ce palais = in situ : liens entre l’architecture présente et représentée. |
Chapitrage du film
Analyse des fresques, de l’artiste, du contexte, publiée avec BOOK CREATOR
Ouvrage édité publié avec BOOK CREATOR
Paolo Caliari, dit Véronèse : fiche biographique
Paolo Caliari, dit Véronèse, artiste des fresques de la Villa Barbaro à Maser (1560-1561)
Au-delà d’un dialogue entre la peinture et l’architecture, les fresques de la Villa Barbaro témoignent de l’ambition de Véronèse d’instaurer une relation entre l’observateur et l’œuvre. Les séquences architecturales (vestibules, escaliers, galeries, passages en enfilade, espaces de réception et de vie, etc.) et le programme iconographique (thèmes mythologiques et religieux riches d’évocations narratives et bucoliques) organisent un vaste espace scénique. Le spectateur est stimulé pour être un observateur, mais il est aussi observé par les protagonistes des représentations. Insertion de l’image dans l’architecture, jeux sur les points de vue et les proportions, surgissements de personnages et ouvertures sur des espaces fictifs, déplacements, expérience temporelle des dispositifs narratifs, sont autant de modalités qui visent à englober le spectateur dans l’œuvre.
C’est aussi le peintre des Noces de Cana, oeuvre monumentale, exposée au Louvre en face de la Joconde dans la salle des États.

Maniérisme : fiche sur ce mouvement artistique











VOCABULAIRE :
- Fresque
- Monumentale
- In situ (mais à nuancer car anachronisme du mot)
- Maniérisme
- Trompe-l’oeil, illusion d’optique
- Villa Palladienne (de l’architecte Palladio)
- Commande et commanditaire
- Perspectives (linéaire avec point de fuite, atmosphérique avec effet de dégradé)
- Immersion (immersive)
- Théâtralité
PROBLÉMATIQUES possibles :
- En quoi le trompe-l’oeil est-il un moyen d’intégration de la peinture dans l’architecture ?
- En quoi les fresques de la Villa Barbaro de Véronèse sont-elles un exemple pertinent d’oeuvres sollicitant le spectateur ?
- Pouvez-vous définir ces fresques comme des oeuvres in situ ? immersives ? d’art total ? justifiez vos réponses.

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