Plus de 400 oeuvres et 90 artistes qui explorent la relation entre design et nature. Du biomorphisme (bio= vivant + morphisme = forme) moderne au biomimétisme (bio= vivant + mimétisme = imitation), de la biofabrication à la recréation du vivant à travers le design numérique, le parcours de l’exposition retrace les évolutions de notre fascination pour la nature, ses formes et les processus de création qui traversent les genres et les époques. La nature est le référent, le modèle mais pas seulement dans ses formes, couleurs et textures, extérieures mais aussi dans ses cellules intérieures, modalités de croissances et de développement.
https://www.centrepompidou-metz.fr/fr/programmation/exposition/mimesis
Lien avec les programmes ciblés pour la session 2023 du baccalauréat à travers quelques oeuvres/objets emblématiques :
Rapport au réel : mimesis, ressemblance, vraisemblance et valeur expressive de l’écart
Michael Hansmeyer et Benjamin Dillenburger, Grotte II, 2017 : algorithmes utilisés pour créer des divisions infinies (fractales), générées, modélisées et imprimées en 3D.
Élargissement des données matérielles de l’oeuvre : intégration du réel, usages de matériaux artistiques et non artistiques
Andrea Branzi, Lampe Foglia, 1988 : matériaux industriels et rondin de bois
Andrea Branzi, Tree 5, 2010, Bouleau et aluminium patiné
Benjamin Graindorge, FallenTree, 2011. Chêne sculpté et piètement en verre borosilicate. Finition en chêne naturel massif. L.110 x l.273 x H.120 cm
Édition limitée à 12 exemplaires
Tokujin Yoshioka, Crystalized Chair, Venus, 2008
Monstration de l’oeuvre vers un large public : faire regarder, éprouver l’oeuvre exposée
Tim van Cromvoirt, Thermophores, 2018 http://timvancromvoirt.com/portfolio/thermophores
Projet de l’oeuvre : modalités et moyens du passage du projet à la production artistique, diversité des approches
Charlotte Perriand : grande designer et architecte, assistante de l’architecte Le Corbusier, amie du peintre Fernand Léger, influencée par la culture artisanale japonaise (elle sera rendra deux fois au Japon en 1941 et 1953) et les propriétés du bambou. Les photographies sont pour elle un support d’étude pour le dessin de meubles, « répertoire d’idées et de formes » et une source d’inspiration dans sa recherche de formes et de matériaux. Elle a été la première à utiliser la photographie dans le mobilier même, ou comme élément de décor monumental.
Alvar Aalto : architecte, dessinateur, urbaniste et designer finlandais qui utilise le lamellé-collé (feuilles de bois) cintré et moulé.

Organique, en lignes courbes et en volumes fluides et proche de la nature par ses matériaux, le fauteuil Paimio s’adapte à l’objectif d’offrir aux patients une position idéale. La forme générale est parfaitement adaptée à la fonction. Selon Aalto, l’angle entre le siège et le dossier devait faciliter la respiration du patient et le faire profiter au maximum des rayons du soleil durant sa cure (mobilier pour son sanatorium). La dimension hygiénique a été exploitée dans le traitement du bois de l’assise/dossier, d’une seule pièce laquée, offrant une surface lisse, sans ornementation et sans angles permettent un entretien facile.
Questionnements artistiques transversaux avec L’artiste et la société : « Faire oeuvre face à l’histoire et à la politique »
Ronan et Erwan Bouroullec, Rêveries urbaines, 2016 : solutions écologiques d’aménagements pour les villes.

Visite guidée pour les 25 élèves de terminale spécialité, le lundi 26 septembre 2022
Thématique « Art et Nature » :